lundi 30 mai 2011

Début de la répression de la liberté d'expression

Salam,

Plusieurs données se présentent sur la table: un documentaire télévisé sur TV7 n'évoquant que Ben Ali en personne en "oubliant" la suite des corrupteurs et assassins, dont le nom est "la chute de l'Etat de corruption", les mass-média que ce soient télé, radio ou journaux diffusent massivement des trucs attachés à la sécurité tout comme s'ils étaient le porte parole du ministère d'intérieur, mais si on se focalise un tout petit peu sur cette affaire, on en déduit que c'est le même scénario qui se répète lors de l'élection de Ben Ali à 87 lorsqu'il parlait sans cesse des terroristes et de la fameuse  Qaïda: le message du ministère de l'intérieur qu'elle veut passer est donc clair; la sécurité vient avant tout, même avant la démocratie; ce qui est absolument faux.

D'une autre coté, le tribunal de premier instance a délivré un jugement qui impose à l'agence tunisienne d'internet de censurer les sites web à caractère pornographique: c'est vrai que c'est un geste remarquable en ce qui concerne la protection morale des enfants, mais en effet ce n'est que le retour de Ammar 404, barbu cette fois, tout comme sa naissance lors de l'époque du déchu, lorsqu'il a  commencé d'abord par censurer les sites à caractère pornographique, puis les sites à caractère politique et réligieux.

Malheureusement, certaines pages Facebook sont censurés alors qu'on na pas encore élu un nouveau président ! et ce sous le prétexte qu'elles attaquent des personnes dans l'armée ou le premier ministre, et aussi d'autre pages web sont censurées sans avoir recourt au tribunal...
Dans ce cadre, la ministère de l'intérieur a donné un ordre pour arrêter l'officier de police "Samir Feriani" qui avait critiqué la nomination de Yassine Etaieb comme PDG des affaires techniques tunisiennes ainsi que le défaut de punition de ceux qui ont détruit une partie intéressante de l'archive impliquant plusieurs corrupteurs, de plus elle a averti une page Facebook (lam taskot dawlatou al fassad) après qu'elle a publié quelques articles signés par dans responsables de sécurité et montrant le début d'une répression de la liberté d'expression.

Finalement, méfions nous que Essebssi et son clan veulent  nous endoctriner via leur mass-media, par nous parler sans fin des "réalisations extraordinaires" des agents policier ou de l'armée dont le rôle naturel est de protéger le pays sans attendre qu'on les dit merci, alors que dans la clandestinité, ils bossent pour réprimer la liberté d'expression en utilisant l'épouventaille du terrorisme.

Merci pour avoir lu l'article.

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